Hamburg

Parmi les roses rouges, assez peu parviennent à conserver l'intensité de leur couleur, sans virer au violet ni brunir. Hamburg en fait partie. Son rouge sang cramoisi, velouté, reste lumineux et pur de l'ouverture des boutons à la chute des pétales.

Les fleurs sont groupées mais en petits bouquets, et de ce fait restent assez grandes. Elles ont un léger parfum et remontent très bien jusqu'aux gelées. 

Semi-doubles, elles sont formées de rangées de grands pétales s'ouvrant bien à plat, exhibant magnifiquement le bouquet d'étamines d'une teinte or chaud.

L'arbuste est vigoureux et bien résistant au maladies.

Pour l'amateur:

Décrit lors de son introduction comme un hybride de polyantha grimpant, il n'est ni l'un ni l'autre! Peut-être grimpe-t-il en climat doux, si on lui donne un support, mais d'un polyantha, il n'a pas grand chose, ni la végétation, ni l'ascendance puisque ses parents sont pour l'un un hybride musqué: Eva, pour l'autre un hybride de thé: Daily Mail Scented Rose.

Il a en fait toute l'apparence d'un floribunda: buisson vigoureux à la végétation rigide héritée des hybrides de thé et la floribondité et les inflorescences en bouquets des polyanthas.

Plus tard, on le trouvera classé parmi les hybrides musqués ce qui, du point de vue de sa généalogie n'est pas faux, mais ne correspond pas à sa végétation.

Enfin, le classement en Lambertiana (du nom de ces hybrides dus à Lambert à partir de musqués tels que Trier) semble correct, bien qu'au vue de la végétation d'Hamburg, nous préférions le classer avec les floribundas.

Vigoureux, érigé, sain. 

Nécessite une taille propre aux rosiers modernes: à la fin de l'hiver, ne conserver que cinq branches les plus fortes et les rabattre à environ cinq yeux (bourgeons).

Butter à l'automne en recouvrant le pied de terre.